La conservation de vos cosmétiques
Comment sont déterminées les dates de conservation des cosmétiques ?
Comme vous le savez, chez Plume, nous commercialisons des cosmétiques dont la DDM (ou DLUO) est dépassée car ceux-ci sont toujours bons, sans danger pour la santé et commencent juste à perdre de leur efficacité. Cela est complètement autorisé, à condition bien entendu de prévenir le.la consommateurice. En cosmétique, il n’y a pas de DLC (Date Limite de Consommation) comme pour les denrées alimentaires, qui interdirait la vente ou le don en cas de dépassement de la date. Pour y voir un peu plus clair, voici les différentes réglementations concernant la conservation des cosmétiques.
Les obligations en matière de conservation
Il existe une réglementation européenne qui indique que si un cosmétique a une durée de conservation inférieure à 30 mois, la marque a l’obligation d’indiquer sur le cosmétique une date de durée minimale ou DDM, anciennement DLUO (Date Limite d’Utilisation Optimale).
Si le cosmétique a une durée de conservation supérieure à 30 mois, la marque doit indiquer une durée de conservation après ouverture du cosmétique, la PAO (Période Après Ouverture).
Ce sont les professionnel.le.s qui déterminent les durées de conservation en pratiquant des tests de vieillissement. La responsabilité de la fixation de la durabilité reste donc à la discrétion des fabricant.e.s.
La DDM ou Date de Durabilité Minimale
La DDM est communément représentée par un sablier, avec une date en suivant :
La DDM a remplacé en 2015 la DLUO (Date Limite d’Utilisation Optimale). Il s’agit cependant de la même réglementation, seul le nom a été modifié. Comme évoqué en supra, la DDM concerne les cosmétiques qui ont une durée de conservation de moins de 30 mois. Dans ce cas, la marque est obligée d’inscrire sur le packaging:
- Une date sous la forme Mois/Année (ex: 06/2022) lorsque la DDM est comprise entre 3 et 18 mois après la fabrication du cosmétique;
- Une date sous la forme Année (ex: 2022) lorsque la DDM est supérieure à 18 mois.
La DDM est une date uniquement à portée indicative sur la perte d’efficacité du cosmétique. Il est donc tout à fait possible de continuer à utiliser un cosmétique après cette date. La règle étant de toujours se fier à l’aspect et à la senteur du cosmétique. Par exemple une huile végétale ne devient pas rance le lendemain de la DDM mais il faut rester prudent avant chaque utilisation. Si vous observez une odeur un peu rance, vous pouvez continuer à l’utiliser sur les parties du corps qui réclament des soins sans risque de contact direct avec les muqueuses, comme les pieds, les coudes etc…
La PAO ou Période Après Ouverture
La PAO est symbolisée par un pot ouvert comme ceci, avec un chiffre représentant le nombre de mois de conservation optimale après ouverture :
La PAO concerne les cosmétiques qui ont une durabilité supérieure à 30 mois. Elle détermine une période optimale d’utilisation à compter de l’ouverture du cosmétique. Encore une fois, ce sont les marques qui déterminent par des tests de vieillissement les PAO de leurs cosmétiques. Il faut généralement respecter les périodes conseillées et toujours se fier à des tests avant utilisation si le cosmétique a une PAO dépassée : odeur, texture, aspect etc…
La même précaution est de mise pour les cosmétiques en contact avec les muqueuses du corps.
Bien conserver ses cosmétiques
En plus du respect des DDM ou PAO et les tests visuels et de texture que vous pouvez faire, il est important de respecter les conditions de conservation de vos cosmétiques. Plume vous conseille par exemple de toujours garder vos hydrolats à l’abri de la lumière (ce qui explique l'opacité des flacons en verre bleu ou en métal) et même d’en conserver certains au réfrigérateur lorsqu’ils ont une stabilité très faible. Nettoyer ses pinceaux de maquillage régulièrement et bien les faire sécher évite également le dépôt de bactéries sur la peau, assez préjudiciable lors que l’on maquille les yeux.
Les marques ont souvent à cœur que vous conserviez vos cosmétiques dans de bonnes conditions, il faut donc lire la marche à suivre et bien respecter leurs recommandations.
Sources:
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F10990
https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/cosmetiques-sous-surveillance
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